Un site naturel et un patrimoine riche...
La seigneurie de Guitté a donné son nom à une famille de chevalier attestée du XVIème et XVII siècle. Paroisse du diocèse de Saint Malo sous l’Ancien Régime, la première municipalité élue l’a été au début de 1790.
En 1832, ses limites territoriales sont modifiées, elle perd les villages des « Courtus », « Carcouvran », du « Chesnot », de « Pissé-Pré », de « Porte-Brosse » qui reviennent à la commune limitrophe de Médréac au profit de ceux de la « Ville-Beaujonc », de « L’orme », de la « Fauvelais », du « Tertre », du « Fouy » de la « Hannelais », de la « Bourdonnais ». La construction du barrage de « Rophémel » au début du XXème siècle modifie la vallée de la Rance et permet de développer le tourisme.
La commune possède en outre un patrimoine bâti riche
L'église St Servan du XVème siècles et son Saint Jacques
Le portail ouest surmonté d’une pierre de l’époque médiévale est le dernier élément datant de cette époque.
Une chaire et des statues de Saint Servan et de Saint Etienne remontent au XVIIème siècle.
Des restaurations datent de la fin du XIXème siècle, à partir de 1890 une rénovation d’ampleur est entamée : exhaussement des meurs, réfection de la charpente.
Le Saint sous lequel est placée l’édifice est un évêque écossais du VIème siècle qui vécut en Ecosse.
La Chapelle Saint Mathurin du XVIIème siècle
Le sanctuaire primitif du XIV siècle dédié à Saint Gourgon tombant en ruine, la construction d’une nouvelle chapelle est décidée en 1743.
L’édifice est élevé sous le rectorat de Mathurin Béchu qui le place sous le vocable de son patron , au dessus de la porte on peut lire » Saint Mathurin » 1744.
Le Château de Beaumont XVème, XVIème, XIXème siècles qui domine la vallée de la Rance
Ce château dont la face nord domine la vallée de la Rance est construit sur des terres appartenant à une famille du même nom, en 1158 la demeure appartient à Hhervé de Guitté baron faisant partie des conseillers des Ducs de Bretagne en 1167.
Après avoir été le bien de plusieurs familles de Guitté il appartient successivement à différents propriétaires avant de revenir à la famille De Carné en 1832. Léon, comte de Carné de Trécesson restaure le château à la fin du XIX siècle.
Le Château de Couellan
On trouve un premier château, forteresse construite sur les bords de la Rance entre 1380 et 1420 par la famille L’HERMINE. Par mariage Couellan passera ensuite à la famille du BOISJAN, qui compte quelques archers des Ducs de Bretagne.
En septembre 1591, pendant les guerres de religion, lors de la bataille de Saint Jouan de l’Isle, le duc de Mercoeur, catholique, chef des ligueurs, va le mettre à sac et le bruler.
Dès 1595 et jusqu’en 1620 il sera reconstruit par Madeleine du Boisjan et par son époux Siméon Hay, membre du Parlement de Bretagne.
Couellan est alors deux fois plus petit qu’aujourd’hui et entouré par quatre tours d’angle, de hauts murs avec un pont levis et des fossés.
En 1618 Louis XIII érige le domaine en « châtellenie de Couellan ». Les Hay puis tous leurs successeurs deviendront Comtes de Couellan.
Le grand if au centre du parc, classé arbre remarquable et appelé « l’if du vœu » fut planté en 1638 à l’occasion de la naissance du futur Louis XIV.
Au XVIIIe siècle, et toujours par mariage, la famille de SAINT-PERN va en hériter. D’abord Mathurin-Bertrand puis René-Célestin-Bertrand qui, avec son épouse Marie-Philippe de L’Ollivier de St Maur, auront dix-neuf enfants, agrandiront considérablement le domaine, ajouteront une aile au Château, construiront l’orangerie et créeront les jardins à la française.
Ils furent arrêtés à la Révolution bien que très aimés par tous les villageois des alentours qui tentèrent de les sauver, ils furent envoyés à Paris où la Marquise malgré ses 75 ans fut guillotinée et le Marquis, âgé de 85 ans, mourut en prison.
Au XIXe siècle Couellan revint aux héritiers SAINT-PERN, fut vendu en 1920 puis à nouveau en 1936 au commandant DORANGE et depuis, c’est cette famille qui en poursuit la restauration.
Cette propriété, bien que privée, se visite une grande partie de l’année.
Le Château de la Perchais
Datant de la première partie du XVIIIème siècle le château de la Perchais fut le témoin de violents combats lors de la révolution.
Le manoir des touches XVIIème, XVIIIème siècles
Lieu de naissance de René Auguste de Chateaubriand en 1718.
Ce manoir comme bon nom de demeures nobiliaires datant de cette époque possède une chapelle dont la construction remonterait à 1654 elle a été détruite au cours du XVIIIème siècle.
Le menhir de la pierre longue
Ce monolithe date de la période néolithique, il doit son nom à sa forme allongée. Il côtoie les alignements de « Lampuyls » composés de 48 menhirs disposés en alignement situés sur la commune de Médréac (Ille et Vilaine)
